Auteur: Collectif
Editeur: Arola – 31 août 2023 (52 pages)
Lu en décembre 2023
Mon avis: Ce numéro de la Revue Dada est consacré au peintre Nicolas de Staël (1914-1955).
Après quelques éléments biographiques, on entre dans le vif du sujet et on découvre l’œuvre de ce « peintre voyageur », qui refuse les étiquettes et se revendique uniquement de son propre style, entre art figuratif et art abstrait.
Au fil de courts articles, on s’attarde sur quelques tableaux en particulier, qui illustrent l’évolution du travail de l’artiste. Celui-ci n’a de cesse d’observer le monde et de le restituer de manière minimaliste : quelques lignes épurées, des aplats de couleur, des formes géométriques colorées, apposées comme pour former des mosaïques.
On apprend également que, malgré une carrière relativement courte (une quinzaine d’années), l’œuvre de Nicolas de Staël est prolifique : plus de 1.100 tableaux, sans compter tous ceux qu’il a détruits, perpétuellement « insatisfait, passionné et torturé ».
La Revue Dada est principalement destinée aux enfants de 8 à 12 ans, mais elle s’adresse en réalité à toute la famille. Un style dynamique et accessible qui va à l’essentiel, et quelques rubriques annexes (un abécédaire, deux « ateliers lumières »,…) permettent d’aborder le sujet de manière ludique et instructive.
En partenariat avec les Editions Arola via une opération Masse Critique de Babelio.
Présentation par l’éditeur:
Abstraction ? Figuration ? Et pourquoi pas les deux ! Nicolas de Staël (1914-1955) est le créateur d’une œuvre unique en son genre. Derrière les lignes épurées et les formes colorées de ses tableaux, se cachent bien souvent les traces d’un paysage, d’une nature morte, d’un portrait… Cet artiste d’origine russe, marqué par les drames de la guerre et de l’exil, se forge en une quinzaine d’années seulement un style à part, qui est aujourd’hui devenu un maillon essentiel dans l’art du 20e siècle.