Auteure: Juliana Léveillé-Trudel
Editeur: La Peuplade – 2022 (216 pages)/Folio – 2024 (240 pages)
Lu en avril 2025
Mon avis: Deux ans après sa dernière visite, une jeune femme retourne à Salluit, au Nunavik (nord du Québec). Deux ans pendant lesquels elle a appris un peu d’inuttitut, la langue locale. Sur place, elle retrouve les enfants devenus adolescents, un ancien flirt devenu amoureux d’une autre, les vieilles femmes sages qui veillent sur tout ce petit monde.
Cette fois, elle va passer là l’automne, à animer des ateliers de poésie pour les enfants de l’école. Elle compte ensuite rassembler les textes pour en faire un recueil en langue inuttitut.
D’ateliers d’écriture en rencontres et partage avec les habitants, elle écoute les blessures, devine les secrets, panse ses propres plaies et s’interroge sur sa relation avec son nouvel amour, Gabriel, resté à Montréal. Au fil de sa narration, la jeune femme (double de l’auteure?) laisse ainsi transparaître tout son attachement à ce peuple, sa langue, sa culture.
« On a tout l’automne » est un beau roman empli de poésie, de grands espaces, de nostalgie et de douceur.
Présentation par l’éditeur:
Septembre au Nunavik, la toundra se couvre de petits fruits rouges flamboyants. Une jeune femme retourne à Salluit, deux ans après sa dernière visite, et quelques leçons d’inuttitut plus tard. Certains des enfants qu’elle a connus au camp de jour sont maintenant adolescents. Maggie, Sarah, Louisa, Elisapie et Nathan aiment sortir en quatre-roues, pêcher ou encore partir plusieurs jours chasser le lagopède. Ils ont leurs secrets, leurs blessures. Leur enfance s’évapore sous les aurores boréales.
Dans ce roman, où la résilience d’une communauté tournée vers l’avenir de sa jeunesse ne vacille jamais, il n’y a pas d’âge pour devenir adulte. Alors que soufflent les premiers blizzards de l’automne, Juliana Léveillé-Trudel offre un récit tendre sur le deuil et la peur de perdre ceux que l’on aime.
Très beau 👍
Merci!