Auteur: Manuel Vilas
Editeur: Editions du sous-sol – 2019 (400 pages)/Points – 2021 (448 pages)
Prix Femina étranger 2019
Mon avis: Abandonné à la page 80.
Orphelin à 52 ans, l’auteur/narrateur écrit pour tenter de faire le deuil de ses parents. De souvenirs en réminiscences, il évoque son enfance, ses parents, la vie quotidienne d’une famille modeste dans l’Espagne des années 60-70.
Beaucoup de nostalgie, de regrets, de douleur.
Trop de « chaos narratif » (comme il le dit lui-même), d’anecdotes éparpillées et émaillées d’aphorismes sentencieux.
Trop décousu, trop sophistiqué, trop prise de tête, trop dépressif et déprimant pour moi. C’est rare, mais cette fois je ne m’acharne pas.
Présentation par l’éditeur:
“Mon cœur ressemble à un arbre noir couvert d’oiseaux jaunes qui piaillent et me perforent la chair.” Tel est l’autoportrait brut et sans tabou d’un écrivain confronté à la disparition de ses parents. Assailli par les fantômes de son passé, il retrouve espoir dans le souvenir baigné de lumière jaune de leur amour et de la beauté d’antan. À travers l’évocation d’une famille modeste, c’est alors la peinture d’une certaine Espagne qui se révèle à nous dans toute sa complexité. L’appartenance à une classe sociale, l’éducation, l’alcoolisme ou encore la paternité sont autant de sujets traités ainsi de façon personnelle et collective à la fois.
Profondément sincère, bruyamment intime, merveilleusement écrit dans une langue à la fois poétique et crue, Ordesa se lit comme la catharsis d’un deuil impossible, celui de la mort de nos parents et de la fin d’une époque, une expérience pour le moins universelle.
Phénomène de librairie en Espagne, Ordesa a été désigné Meilleur livre de l’année par les grands quotidiens El País et El Mundo, imposant Manuel Vilas comme un écrivain majeur de la littérature espagnole.