Auteur: Michel Quint
Editeur: Editions Joëlle Losfeld – 2000 (63 pages)/Folio – 2004 (80 pages)
Lu en novembre 2025
Mon avis: Enfant, le narrateur avait honte de son père instituteur, qui se déguisait en clown à l’occasion de la moindre fête de famille ou de village. L’enfant trouvait que son père se ridiculisait, et lui en voulait d’aller se donner en spectacle plutôt que de passer du temps avec sa propre famille.
Adolescent, l’oncle Gaston lui expliquera le sens de cette « mascarade ». Elle trouve son origine dans un épisode de la deuxième guerre mondiale, dans lequel Gaston et le père du narrateur, résistants de pacotille, ont été tirés du pétrin par un soldat ennemi aux manières clownesques.
Peut-être parce qu’il est trop court (70 pages) et qu’il manque un peu de fluidité, peut-être parce qu’il est trop plein de bons sentiments à la limite du pathos, ce texte me laisse sur ma faim. Surtout, ce qui m’échappe, c’est que, in fine, ce n’est pas tant le clown allemand qui joue le rôle décisif. Alors pourquoi le père du narrateur lui rend-il cet hommage au long des années ?
Présentation par l’éditeur:
Le jeune garçon aimerait bien pouvoir se cacher, disparaître, lorsque son père, instituteur respecté, se déguise en clown amateur. Entre honte et mépris, il assiste à ses numéros. Jusqu’au jour où son oncle Gaston lui révèle le sens de cette étrange vocation en lui dévoilant un épisode tragi-comique de la Seconde Guerre mondiale …
Pudeur, humour et tendresse caractérisent ce récit simple et bouleversant que Michel Quint a dédié à son grand-père, ancien combattant à Verdun, et à son père, ancien résistant.

