Auteur: Kenneth Cook
Editeur: Le Livre de Poche – 2011 (224 pages)
Lu en octobre 2019
Mon avis: Si vous comptez vous rendre prochainement dans le bush australien, ne lisez pas ce recueil de nouvelles. Vous n’oseriez plus y mettre les pieds ou, si vous y alliez quand même, vous ne pourriez vous empêcher chaque soir d’examiner tous les recoins de votre chambre, de votre tente ou de votre camping-car pour être certain de ne pas vous réveiller avec un serpent venimeux ou une autre bestiole exotique lovée amoureusement dans vos bras. Parce que le bestiaire de Kenneth Cook n’a rien de mignon ni même de sympathique. Si les serpents, chameaux, crocos ou cochons sauvages n’ont rien de très attirant, on s’attend quand même à fondre face à ces gros nounours pleins de poils que sont les koalas. Eh bien non, même pas, il s’avère que, sous la plume de l’auteur, ce sont des créatures totalement détestables et malveillantes. Quant aux autochtones de ces régions reculées, Aborigènes ou Australiens alcoolisés, ils semblent tout aussi infréquentables.
Dans ces quinze histoires du bush (prétendument authentiques mais vraisemblablement un brin exagérées), Kenneth Cook met en scène, dans le décor hostile de l’Outback, un narrateur (lui-même?) « loin d’être un athlète », candide, généreux, curieux mais pas téméraire, voire lâche quand les conditions s’y prêtent, et qui a le chic pour se mettre dans les situations les plus dangereuses. Ces histoires cocasses, contées avec un humour très pince-sans-rire et beaucoup d’auto-dérision, nous donnent un aperçu du bush australien, à distance, et c’est très bien comme cela !
Présentation par l’éditeur:
Avec ses redoutables crocodiles, ses koalas féroces et ses cochons sauvages assoiffés de sang, l’impitoyable bush australien reste un territoire indompté. Et ce n’est pas Kenneth Cook qui aurait pu l’apprivoiser ! Cook a réuni, peu avant sa disparition, ces histoires courtes toutes plus hilarantes les unes que les autres, inspirées par ses tribulations à travers l’Australie. D’après lui, chacune de ces quinze rencontres avec la faune sauvage s’est déroulée comme il le raconte ici, même si elles paraissent incroyables. Dépaysement garanti, dans un grand éclat de rire.