jeudi , 21 novembre 2024

Les années douces

Auteur: Hiromi Kawakami

Editeur: Picquier Poche – 2005 (283 pages)

Lu en juillet 2014

les années doucesMon avis: Un homme, une femme, se rencontrent par hasard un soir dans un petit bistrot, quelque part au Japon. Un homme, déjà âgé, une femme, encore jeune. L’un a été le professeur de japonais de l’autre. Ils se souviennent, font ou refont connaissance ce soir-là, puis d’autres soirs, puis d’autres jours. Ils partagent leurs repas, parfois des promenades ou des excursions, toujours un verre de saké.
Au fil des mois ils se rapprochent, sans calcul, sans vraiment le vouloir. C’est comme ça, c’est la vie. C’est simple mais c’est complexe. Il ne se passe presque rien dans les faits, mais dans les têtes et les coeurs, c’est autre chose. L’écriture est douce et calme, sans vagues, et pourtant on ressent le tourbillon des questions qui se bousculent dans l’esprit de la jeune Tsukiko.
Délicates et pudiques, hors du temps, poétiques, ces Années Douces ne me convainquent pourtant pas entièrement. L’empathie ressentie au début pour ces personnages touchants s’estompe au fil des pages pour se transformer en agacement devant les atermoiements de Tsukiko. Je ne sais que penser de cette relation entre cette trentenaire et un homme qui a l’âge d’être son père…
Mais pour paraphraser je-ne-sais-plus-qui disant que c’est le voyage qui compte, pas la destination, ici peu importe qu’on approuve ou non le fond de cette histoire, sa forme est belle, et cela (me) suffit…

Présentation par l’éditeur:

Tsukiko rencontre par hasard, dans le café où elle va boire un verre tous les soirs après son travail, son ancien professeur de japonais. L’histoire qui va se tisser entre eux est si simple qu’il est difficile de dire pourquoi on ne peut la quitter. Peut-être est-ce l’air du bonheur qu’on y respire, attaché à des choses si ténues qu’elles se volatilisent quand on essaie de les toucher.

Evaluation :

Voir aussi

A l’ouest rien de nouveau

Auteur: Erich Maria Remarque Editeur: Le Livre de Poche – 1973 (224 pages) Lu en …

2 commentaires

  1. Une belle critique qui donne envie de se plonger dans le roman. Merci.