vendredi , 31 octobre 2025

Un pari de milliardaires – et autres histoires

Auteur: Mark Twain

Editeur: Archipoche – 25 septembre 2025 (312 pages)

Lu en octobre 2025

Mon avis: Dans ce recueil de 23 nouvelles, Mark Twain montre et démontre son talent de conteur et son sens aigu de l’observation des sociétés américaines et européennes du 19ème siècle.

Avec un humour grinçant et beaucoup de dérision, il met en scène des personnages pris, voire carrément coincés dans des situations improbables, rocambolesques et/ou absurdes. A travers leurs mésaventures, il critique tour à tour le capitalisme et le culte de l’argent, la bureaucratie et les services publics, le progrès, les médecins, un certain type de journalisme.

L’ironie permet d’éviter le piège de la fable purement moralisatrice, mais l’humour n’est pas toujours des plus subtils et verse parfois dans la caricature ou le grotesque.

Intéressant à découvrir, mais en ce qui me concerne, je n’ai pas trouvé cela aussi hilarant que le laisse supposer le bandeau de couverture.

En partenariat avec les Editions Archipoche via Netgalley.

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Présentation par l’éditeur:

Un recueil de nouvelles en partie indisponibles du maître américain de l’humour
L’employé d’une société de courtage américaine, arrivé à Londres sans un sou et sans relations, se voit confier par deux frères milliardaires un billet à ordre d’un million de livres. Il ignore qu’il a fait entre eux l’objet d’un pari : parviendra-t-il à vivre un mois sur le crédit de ce billet impossible à encaisser sans être aussitôt suspecté de vol ou d’escroquerie ? Se faisant passer pour un millionnaire, le jeune homme parvient à vivre à crédit, s’habille chez un tailleur de luxe et s’installe dans un palace sans bourse délier. Sa réputation fait ainsi le tour de la ville : il est bientôt invité à dîner chez l’ambassadeur des États-Unis et s’éprend d’une jeune femme… qui n’est autre que la fille d’un des deux magnats.
Tel est le point de départ d’Un pari de milliardaires, longue nouvelle initialement parue en 1892 dans le Daily Tribune de Chicago. Elle est suivie de treize autres, dont une « Pétition à la reine d’Angleterre », dans laquelle Twain en personne réclame une détaxe sur ses droits d’auteur en raison de l’usure de son cerveau. Dans « La télégraphie mentale », il rapporte des coïncidences survenues dans sa vie et imagine de codifier la télépathie à l’aide d’une science baptisée « phrénophonie ». Dans « Le courrier amateur », un guide inexpérimenté, chargé d’accompagner quatre touristes américains de Genève à Bayreuth, multiplie les bévues et finit par expédier leurs bagages à… Zurich. « Cannibalisme en voyage », enfin, rapporte le récit d’un voyageur qui, bloqué dans un train enseveli sous la neige en 1853, n’aurait survécu qu’en tirant au sort les candidats volontaires à un repas cannibale… avant d’apprendre que l’homme était un membre du Congrès devenu fou !
Ces récits posent, sur la société américaine et européenne du XIXe siècle finissant un regard perspicace teinté d’ironie. La satire, la langue savoureuse et l’art de conteur de Twain y font mouche à tout coup.

Evaluation :

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