Auteur: Etgar Keret
Editeur: Actes Sud/Babel – 2005 (206 pages)
Lu en 2013
Mon avis: Comment résumer ce livre, composé de 48 nouvelles très courtes (la plus longue fait 10 pages) ?
Voyons… On pourrait dire
Qu’on y trouve des histoires tristes, cocasses, étranges ou glaçantes
Que certaines sont réalistes, d’autres fantaisistes, même carrément fantastiques
Qu’il y est question d’hommes, de femmes, d’enfants, de vieux, de Juifs et de Palestiniens
Qu’on y parle arabe ou hébreu, ou les deux, à Tel-Aviv ou à Gaza
Qu’on y cherche ou qu’on y trouve l’amour, ou la mort
Qu’il y a des soldats et des magiciens (beaucoup de magiciens)
Des acrobates, des couteaux et des fusils
Des humains, des dieux et des animaux
Qu’il y a des flashes, des fulgurances, des malaises
Qu’elles sont déroutantes, absurdes, inexpliquées, inexplicables, inconfortables
La vie, peut-être ?
Comme dans une crise d’asthme, le souffle m’est trop court pour en dire plus long.
Présentation par l’éditeur:
Minimalistes, fantastiques, provocateurs, ces quarante-huit « textes-clips » d’Etgar Keret sont autant de plongées dans un univers littéraire inédit. Ecrits en état d’urgence, le souffle coupé, ils se jouent de la vraisemblance, font exploser les représentations attendues, brouillent les pistes, et leur brièveté redoutable ne les rend que plus aptes à embrasser l’inquiétante absurdité d’un monde à la dérive. L’écrivain israélien le plus insolent et le plus salutaire de sa génération a inventé en littérature une écriture fort singulière : celle de la violence instantanée, quotidienne qu’accompagné toujours son antidote – une poignée de valeurs sans lesquelles notre planète finira par tourner sans nous.
