Auteure: Léonor de Récondo
Editeur: Grasset – 16 août 2023 (234 pages)
Lu en juillet 2023
Mon avis: Venise, 1699. La petite Ilaria naît dans une famille aisée de marchands d’étoffes. Quelques semaines après sa naissance, sa mère la confie à la Pietà, une institution publique qui recueille des fillettes abandonnées ou orphelines pour leur éviter la mort ou la prostitution, et qui accueille également, mais plus rarement, des filles issues de bonnes familles, telles Ilaria. La Pietà leur offre, moyennant une vie monacale et cloîtrée, un enseignement de très haut niveau en chant et en musique, qui donne lieu à des concerts très prisés des Vénitiens.
C’est dans ce contexte qu’Ilaria découvre et apprend le violon, auquel elle se donne corps et âme sous la direction d’Antonio Vivaldi, dont elle devient la copiste. Ilaria se consume pour la musique mais, à l’âge de 15 ans, c’est un autre grand feu qui prendra possession d’elle : l’Amour.
En ce qui me concerne, ce roman m’a intéressée par sa description du fonctionnement de La Pietà, dont je ne savais rien. Pour le reste, il s’agit donc d’une histoire d’amour tragique et follement romantique, qui ne m’a pas emballée. Trop de lyrisme dans l’écriture et des personnages trop exaltés (la naïveté et l’immaturité de Paolo frisent le ridicule) ont fait que je n’ai pas cru à cette histoire qui manque de subtilité et d’aspérités.
En partenariat avec les Editions Grasset via Netgalley.
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Présentation par l’éditeur:
En 1699, Ilaria Tagianotte naît dans une famille de marchands d’étoffes, à Venise. La ville a perdu de sa puissance, mais lui reste ses palais, ses nombreux théâtres, son carnaval qui dure six mois. C’est une période faste pour l’art et la musique, le violon en particulier.
À peine âgée de quelques semaines, sa mère place la petite Ilaria à la Pietà. Cette institution publique a ouvert ses portes en 1345 pour offrir une chance de survie aux enfants abandonnées en leur épargnant infanticides ou prostitution. On y enseigne la musique au plus haut niveau et les Vénitiens se pressent aux concerts organisés dans l’église attenante. Cachées derrière des grilles ouvragées, les jeunes interprètes jouent et chantent des pièces composées exclusivement pour elles.
Ilaria apprend le violon et devient la copiste du maestro Antonio Vivaldi. Elle se lie avec Prudenza, une fillette de son âge. Leur amitié indéfectible la renforce et lui donne une ouverture vers le monde extérieur.
Le grand feu, c’est celui de l’amour qui foudroie Ilaria à l’aube de ses quinze ans, abattant les murs qui l’ont à la fois protégée et enfermée, l’éloignant des tendresses connues jusqu’alors. C’est surtout celui qui mêle le désir charnel à la musique si étroitement dans son cœur qu’elle les confond et s’y perd.
Le murmure de Venise et sa beauté sont un écrin à la quête de la jeune fille : éprouver l’amour et s’élever par la musique, comme un grand feu.